Présentation

Ivan MOIRE
Sa vie, son œuvre.


CE QU'IL FAUT RETENIR DE SON HISTOIRE

Ivan est né dans la région parisienne le 1er janvier 1975. Fils cadet d'une famille de trois enfants (deux grandes sœurs), son enfance se déroule sans accrocs majeurs.
Ses parents, soixante-huitards encore portés par le souffle hippie, éduquent leurs enfants dans l'amour de la nature, le partage et la vie en communauté. Son père, artisan du livre, et sa mère, professeur d'histoire dans un collège, le baignent dans un univers de légendes, de contes, de petites et grandes histoires et Ivan va naturellement s'orienter dans cette direction. Tout petit, c'est l'archéologie qui le passionne. Dès qu'il le put, il passa ses vacances à participer à des stages de fouille dans divers endroits en France. Ses parents l'encouragèrent dans ses choix et ils étaient contents de voir leur petit dernier vivre ces expériences qu'ils associaient à la "vie communautaire" qu'ils avaient connu eux-mêmes jeune.
L'influence de ses deux sœurs ne sera pas négligeable non plus. L'aînée, Florence, suivra les pas de sa mère en entrant dans l'enseignement. La seconde, Carole, s'orientera vers les arts et entrera même dans la grande école de restauration du Musée du Louvre.

Ivan quant à lui, décide de poursuivre des études techniques à l'université. Après avoir empoché sa Maîtrise de Science et Technique d'Archéologie à l'université Michel de Montaigne à Bordeaux (où il y a suivi un amour de lycée), il retourne à Paris pour finir sa formation à Jussieu.
Diplômé, il s'en va effectuer son service militaire (heureux élu parmi les derniers appelés !). Il y passera dix mois dans le service cinématographique et de documentation des armées.
A l'issue de son service national, le voilà maintenant à la recherche de son premier emploi. C'est finalement au sein de l'organisation tentaculaire des musées de la Ville de Paris qu'il trouvera une place d'assistant en charge d'une partie de la collection gallo-romaine municipale au début 2000. Ivan y a fait son nid, mais regrette de ne pas être plus actif. Les fouilles et la recherche lui manquent.

Il loge dans un petit appartement sans prétention mais bien décoré à moins d'une demi-heure de marche du musée. Sa vie sentimentale et sociale est le reflet de sa personnalité : effacée. Quelques amis fidèles mais souvent très éloignés forment le total de ses connaissances. Il s'est attaché à quelques-uns de ses collègues mais sort en définitive assez peu. Sa fenêtre vers le monde est plus souvent un bon livre qu'une soirée.

CE QU'IL A (OU N'A PAS) DANS LA TETE

C'est bien là son problème. Depuis son plus jeune âge, Ivan éprouve de sérieuses difficultés dans ses relations avec les autres.
Non pas qu'il ne veuille pas établir de contact avec d'autres mais ses bizarreries n'attirent pas facilement de nouveaux amis et mettent parfois à l'épreuve les anciens.
Car Ivan n'a pas de chance. Jamais. Au contraire, il attire la poisse ! Qu'il s'assoit dans sa voiture et elle ne démarre pas ! Qu'il prenne un crayon et il ne fonctionnera pas.
Ivan cumule les problèmes. Au début cela fait sourire les autres. Puis cela commence à agacer. Enfin, on se dit que s'il n'était pas là, les choses iraient mieux. Et finalement, les gens le quittent.
Mais il y a pire.
Il a réussit, à force de lutter contre ce phénomène, à y trouver une parade. S'il associe la plupart des gestes de la vie de tous les jours à des rituels bien précis (ouvrir une porte complètement avant d'entrer ou sortir d'une pièce, se frotter les doigts avant de taper sur un clavier, toucher une masse métallique avant d'utiliser un appareil électrique,…), rien de fâcheux n'arrive.
Que dire…
D'aucuns le considèrent dévoré par des Tics Obsessionnels Compulsifs (les fameux TOC) alors que d'autres le croient simplement débile léger. Les derniers, enfin, ne croient rien et préfèrent simplement l'éviter au maximum.

LA VERITE TOUTE CRUE

Ivan a bien un problème. Il a réussi à endiguer le raz-de-marée qui l'a menacé étant jeune de manière intuitive mais il ne pourra réellement plus tenir très longtemps.
Car l'Entropie s'attaque à lui. Sa seule présence cause pannes et dérangements des les environs immédiats. Il a, par tâtonnement, réussi à diriger ce flux destructeur en le canalisant par des focus gestuels que le hasard lui a fait découvrir au long de sa vie. Mais cela ne suffira bientôt plus.
En effet, il s'interroge maintenant. Petit, il ne faisait pas vraiment attention à ses maladresses et ses manques cruels de chance. Mais maintenant, tout cela est en train de changer.
Il est conscient qu'il doit paraître bizarre avec tous ses tics mais il est convaincu que sans eux, sa vie serait un enfer.
Quelque chose ou quelqu'un lui fait du mal et il ne sait pas quoi.
C'est un Dormeur qui s'est réveillé seul très jeune muni d'une sphère peu pratique à vivre…

Mais s'il n'y avait que cette malchance… C'est qu'en plus, il lui arrive fréquemment de voir ou d'entendre des choses, de ressentir des forces ou des énergies…
Et ce n'est pas pour le rassurer.